Refaire toute l’isolation de sa maison n’est pas une petite affaire. On peut banalement dépenser toute fortune. C’est pour éviter ces grosses dépenses qu’ont été conçus les isolants minces. Toutefois, cette technologie est-elle vraiment à la hauteur de ses promesses ? Cet article apporte des réponses précises à cette question.
Un isolant mince multicouches, c’est quoi.
Les isolants minces multicouches mesurent généralement entre 3 et 50 mm d’épaisseur. Ils sont utilisés pour les travaux d’isolation thermique des planchers, murs, combles ou encore les portes de garage. On les appelle aussi des isolants thermo-réflectifs, thermo-réflecteurs ou encore des produits réfléchissants
Minces. Ils ont généralement une résistance thermique entre 0,5 et 2 M2 par K/W selon le nombre de lames d’air. Enfin, les isolants minces multicouches sont l’un des plus prisés sur le marché actuellement.
Quels sont les avantages et les inconvénients d’un isolant mince multicouches ?
Comme la plupart des isolants, les PMR offrent de nombreux avantages, mais également quelques inconvénients.
Les points forts des isolants minces multicouches
L’une des choses qui font l’efficacité des isolants fins, c’est leur complément d’isolation, très intéressant. C’est pourquoi ils sont très recommandés pour le bardage. L’autre chose qui fait d’eux un type d’isolant particulier, c’est le fait qu’ils n’aient besoin d’aucune émission de particules.
Toutefois, cela ne concerne que les isolants fins sans laines minérales. Outre cet aspect, les PMR améliorent le confort thermique des logements en hiver comme en été.
En dernier lieu, ils doivent leur efficacité à ces quatre éléments :
- leurs nombreuses configurations ;
- leur bonne résistance au feu ;
- leur pose facile et rapide ;
- leur grande résistance aux rongeurs et à l’humidité.
Les points faibles des isolants minces multicouches
Les isolants minces multicouches sont très efficaces, mais ont quelques limites. Par exemple, utilisés seuls, ils ne peuvent satisfaire à toutes les exigences de la réglementation thermique en vigueur. Il faut nécessairement leur ajouter d’autres types d’isolants. Par ailleurs, ils ont un coût relativement élevé, comparé à un isolant classique.
Il leur est également reproché le fait qu’ils exigent une technicité professionnelle. Enfin, les isolants fins sont peu épais. Ils ne sont généralement que quelques centimètres et quelques millimètres d’épaisseur. Or en isolation classique, les experts exigent environ 20 à 30 cm d’isolant.
Que vaut réellement un rouleau isolant fin thermique ?
Il a été prouvé par des experts du domaine de l’énergie qu’une isolation avec 2 cm d’isolants minces multicouches n’atteint que 2m2.K/W. Or cette résistance équivaut à celle d’un isolant classique courant de 6 cm d’épaisseur. Ceci est sans doute insuffisant, surtout pour le revêtement thermique.
En réalité, elle est très insuffisante et ne répond pas aux exigences prévues par la loi. Les textes en vigueur prévoient normalement pour une isolation des combles, une résistance thermique minimale de 6m².K/W. Il faut retenir que plus cette résistance est élevée, plus l’isolation est meilleure.
Quel isolant mince multicouche choisir ?
De façon générale, trois choses déterminent la qualité d’un isolant fin. Il y a :
- Le type de matériaux utilisés
- Le nombre de couches intermédiaires mises en œuvres
- La qualité et la configuration de sa pose.
Concernant le premier élément, les matériaux peuvent être de diverses natures. À propos du deuxième élément, les films sont des matériaux sandwich composés de plusieurs couches. Elles sont généralement assemblées par soudure ou collage. D’autres sont présentés sous forme de rouleaux dans les grandes surfaces comme dans les magasins.
Concernant le dernier élément, il faut préciser qu’on peut juger la qualité d’un isolant fin sur base de la qualité de sa pose. Pour réussir la pose, il faut forcément faire intervenir un spécialiste. À l’instar de l’entreprise SARL CREATIVE CONSTRUCTION, ils prendront tous les risques pour que vous ayez une bonne isolation.