Comment aider un ado accro au binge drinking ?

Le binge drinking est une nouvelle forme d’addiction alcoolique, fraîchement importée d’Angleterre. Il consiste à se soûler le plus rapidement possible. Les scientifiques confirment que la fréquence d’une telle pratique nuit rapidement au développement psychologique et corporel des adolescents. Découvrez comment aider un accro à cette mode juvénile !

Déterminer la période d’addiction

Il est important de déterminer la période durant laquelle l’adolescent en question a commencé cette mauvaise pratique. En effet, l’obtention de cette information est cruciale, car elle permet de :

    • Comprendre les origines émotionnelles ou circonstancielles de cette addiction ;
    • Évaluer l’ampleur des dégâts corporels : à partir d’un an, l’addiction est considérée grave, car les organes et la mémoire de l’adolescent commencent à être affectés ;
    • Déterminer la meilleure solution à adopter et le traitement adéquat.

Assainir ses fréquentations

Le binge drinking est un défi que les adolescents se lancent entre eux. Alors, les mauvaises fréquentations sont à l’origine de cette forme de délinquance juvénile. Par conséquent, dès la prise en compte du problème, il est prioritaire d’assainir les fréquentations de l’adolescent et de limiter ses sorties. Évidemment, cette mesure doit être prise avec souplesse et tact, car il faut également éviter de l’isoler. D’ailleurs, il est préférable que cet assainissement soit suivi d’une mesure d’accompagnement afin de combler l’affection dont il aurait besoin. Par exemple, on peut penser à l’apprentissage d’un sport inédit comme la kayak, ou à la pratique une activité de développement personnel telle que la biodanza.

Donner l’exemple

Que les proches de l’adolescent le reconnaissent ou non, l’addiction juvénile à toute forme de drogue est le fruit d’une négligence parentale, d’une ambiance familiale pesante. Cela peut également résulter d’un mauvais exemple parental. Quel que soit le cas, montrer le bon exemple permet également d’aider l’adolescent et de remédier à son addiction. En effet, le proche en question lui servira de modèle, et parfois d’idole. Malgré son efficacité, cette solution a un inconvénient majeur : elle a un effet à long terme. Par conséquent, elle ne résout pas le problème dans l’immédiat et requiert la rigueur et la persévérance des parents.

Être empathique

En général, le comportement des proches des ados accro au binge drinking est le même : ils les réprimandent. Pourtant, sachez que cette réaction est à bannir dans un cas aussi grave que celui-ci. En effet, elle n’a aucun effet positif. Au contraire, elle favorise la frustration de l’adolescent, son isolement et est souvent à l’origine des fugues. Par conséquent, la meilleure chose à faire est de lui montrer votre empathie. Cela vous permettra de le comprendre, et parfois, de définir vos erreurs. Cette qualité comportementale aura également pour effet de gagner la confiance de la victime, de vous corriger et de resserrer les liens familiaux.

Éviter de lui faire la morale

L’adoption de l’empathie, précédemment conseillée a un objectif de proximité afin de mieux remettre le jeune sur le droit chemin. Cependant, profiter de cette proximité pour lui faire la morale serait une erreur monumentale. Soyez constamment à son écoute et faites la différence entre communiquer et réprimander ! Si vous avez l’habitude d’adopter ce comportement, il vous écoutera automatiquement à son tour. La souplesse, l’adaptation, le tact et la communication sont les mots d’ordre à respecter.

Se faire aider par un professionnel

Les solutions précédemment citées sont efficaces. Malheureusement, il peut arriver que le cas d’un adolescent soit si grave que la meilleure manière de l’aider est de recourir aux services d’un psychothérapeute. C’est le cas pour les jeunes qui pratiquent le binge drinking depuis plus d’un an. En effet, les failles psychologiques et corporelles occasionnées par cet abus de consommation d’alcool ne sont remédiables que grâce à des thérapies pour adolescent et plusieurs séances de désintoxication. Dans certains cas, la prise en main par un coach en développement personnel est également nécessaire.