L’agriculture est un secteur dominant dans les pays en voie de développement. Dans une société qui se base sur la culture pour se nourrir, protéger les semences devient vital. En effet, il a été prouvé que les graines non-protégées sont potentiellement en danger à cause des germes pathogènes et des parasites animaux qui les attaquent. Heureusement, il existe un moyen efficace pour éviter une perte totale des récoltes : le traitement des semences. Comment procéder ? Les réponses dans cet article.
Les maladies des semences
Sans un traitement de semences, les jeunes plantes sont la cible de maladies et de parasites en végétation, parmi lesquelles :
- La septoriose ;
- La fusariose ;
- La carie ;
- Le charbon nu du blé ou de l’orge ;
- Le charbon couvert de l’orge ;
- L’helminthosporiose ;
- Les larves d’insectes dont la mouche grise est la plus tenace ;
- Les pucerons ;
- L’oïdium ;
- La rouille brune et jaune ;
- Le piétin-verse.
Autant de dangers pour les jeunes pousses qui peuvent être évités à condition d’appliquer un traitement spécial.
Le principe d’un traitement de semences
Le principe est simple, utiliser des produits chimiques pour protéger les graines des parasites ainsi que des germes pathogènes naturellement présents dans le sol. Bien entendu, l’usage les produits phytosanitaires pour le traitement des semences est fortement réglementé par le Ministère de l’agriculture et de la Santé. D’ailleurs, des alternatives plus écologiques comme certaines huiles végétales sont en cours de fabrication en laboratoire.
Les points à maîtriser sur le traitement de semences
Il est à noter que pour une meilleure protection des semences, l’application de façon homogène des produits phytosanitaires est nécessaire. En effet, si la surface du grain n’est pas entièrement couverte, la protection des jeunes plantes ne sera pas complète et les maladies/parasites en végétation pourront toujours sévir. Attention, il n’est pas non plus question de saupoudrer les graines à forte dose. Les produits de traitement sont restreints à 0,2 à 0,4 litre de substances actives au quintal de semences.
Par exemple, pour un champ de blé d’un hectare, la quantité de produits à utiliser doit être de 100 m2 de sol. En outre, un produit de traitement de semences doit être l’association d’une ou plusieurs substances active(s) et de formulants dit « inertes ». Il est soumis à une autorisation avant sa mise sur le marché et suit des exigences sanitaires strictes dans le but de s’assurer de l’innocuité du produit envers l’environnement et le consommateur. À titre d’exemple, le traitement des semences à base d’imidaclopride a été interdit en France depuis quelques années. Pourquoi ? Les études ont révélé que cette substance de traitement est la cause du déclin des insectes pollinisateurs comme les abeilles 18 durant son utilisation.
Les techniques de traitement des semences
Deux techniques se distinguent pour le traitement des semences :
Le traitement à débit continu
L’application du produit sur la semence est réalisée dans une chambre de pulvérisation. La coupelle de liquide projette le produit de traitement, puis le trommel brasse la semence. L’enrobage se termine par la fixation du produit sur la semence. Cette technique permet une meilleure précision dans l’enrobage des grains.
Le traitement en batch
Le traitement en batch permet d’appliquer des liquides ou des poudres, successivement dans un ordre choisi par l’agriculteur. Ce procédé exige des réglages minutieux en amont, mais offre plus de souplesse de travail. Une quantité définie de semences arrive dans un mélangeur fixe à fond tournant. La semence reçoit la juste quantité de produits nécessaires et de façon successive en tournant. Puis, une porte s’ouvre afin de vidanger la totalité des semences.
Un conseil, pour des traitements de semences, contactez CERETRIN, ECOSEM, RAYNAL TRIAGE !